Origines du village de Verquigneul dans le Pas de Calais
Autrefois Seigneurie de Verquigneul dans le Pays de Gohelle en Comté dArtois.
Le nom "Verquigneul"
Blason des Seigneurs de Verquigneul
Le blason des Verquigneul est constitué de deux éléments: d'une part d'un support dont la forme rappel le bouclier du combattant, mais qui diffère pourtant suivant les nationalités, par exemple, pour ne considérer que notre région (Nord), la pointe de l'écu français est constituée par une ogive renversée, alors que la pointe (la partie basse) de l'écu flamand ou espagnol est ronde, et d'autre part, par l'ornementation que porte cet écu. La fourrure de l'hermine qui vit en Europe, est d'un blanc immaculé, sauf au bout de la queue, où elle reste noire, de sorte qu'un bouclier qui serait recouvert de plusieurs toisons de cet animal, présenterait une surface blanche avec, de place en place un semis de tâches noires, marquant les bouts des queues. C'est cette représentation stylisée qu'a retenue l'héraldique pour figurer la fourrure d'hermines et qui constitue le champ du blason des Verquigneul. Cette fourrure symbolisait la pureté. Le blason des Verquigneul évoquait la lutte du chevalier chrétien contre l'Islam, représentait par le croissant que l'on retrouve dans l'étendards des pays musulmans, mais qui, ici, est noir, car figurant l'infidèle (à l'Islam). Les armes de cette famille symbolisait l'origine de leur création, l'esprit même des croisades. "WERKENIUL" est l'orthographe sous laquelle apparaît pour la première fois, le nom du village, dans un document en latin, provenant des archives de l'abbaye de Saint Martin de Saint-Omer. Le document latin consiste en une bulle du Pape Lucius II, confirmant les droits seigneuriaux de l'abbaye de Saint-Bertin sur plusieurs églises du Nord de la France, dont celle de Verquin et celle de Werkeniul.
Les Seigneurs de Verquigneul
Les Verquigneul se sont distingués dans l'armée mais aussi dans les ordres religieux, notamment en la personne de Florence de Verquigneul (née le 21/01/1559). Pendant la période trouble des guerres de religion, un relâchement s'instaure dans les monastères. Elle entreprend une réforme dans les monatères des bénédictines. Elle fonde à Douai en 1604 l'abbaye de "Paix Notre-Dame", à Arras en 1613 l'abbaye "Paix de Jesus", à Béthune en 1624 l'abbaye "Paix du Saint-Esprit". Cette famille devait quitter le village définitivement au 14e siècle. Les familles qui lui succédent: Le Vasseur de Verquigneul, Preud'homme d'Ailly (ou d'Hailly). |