Vieux Mots et Termes de Généalogie | ||
---|---|---|
PAGE PRINCIPALE | ||
A ¦ B ¦ C ¦ D ¦ E ¦ F ¦ G ¦ H ¦ I ¦ J ¦ K ¦ L ¦ M ¦ N ¦ O ¦ P ¦ Q ¦ R ¦ S ¦ T ¦ U ¦ V ¦ W ¦ X ¦ Y ¦ Z | ||
A | ||
B | ||
Bailli |
Bailli: on entend en général par ce mot, un officier chargé de rendre la
justice dans un certain district appelé bailliage. Ce mot est formé de
baile, vieux terme qui signifie gouverneur, du latin bajulus qui a la
même signification.
Les baillis étoient originairement une sorte de subdélégués, que l'on envoyoit dans les provinces pour examiner si les comtes, qui étoient alors les juges ordinaires, rendoient exactement la justice. L'origine des baillis: suite à l'usurpation & à la négligence des grands seigneurs, qui s'étant emparés de l'administration de la justice, & étant trop foibles pour ce fardeau, s'en déchargerent sur des députés qu'on appella baillis. Ces baillis eurent d'abord l'inspection des armes & l'administration de la justice & des finances : mais comme ils abuserent de leur pouvoir, ils en furent insensiblement dépouillés, & la plus grande partie de leur autorité fut transferée à leurs lieutenans, qui étoient gens de robe : en France les baillis ont encore une ombre de leurs anciennes prérogatives, & sont considérés comme les chefs de leurs districts : c'est en leur nom que la justice s'administre ; c'est devant eux que se passent les contrats & les autres actes, & ce sont eux qui ont le commandement des milices. C'est de-là que les baillis d'Angleterre ont pris leur nom & leur office : comme il y a en France huit parlemens qui sont des cours suprèmes, des arrêts desquels il n'y a point d'appel ; & que dans le ressort de plusieurs parlemens ou de différentes provinces, la justice est rendue par des baillis ou du moins par leurs lieutenans : de même il y a en Angleterre différens comtés, dans lesquels la justice est administrée par un vicomte ou sherif, qui paroît vraisemblablement avoir été appellé bailli, & son district bailliage. Le bailli dans l'origine étoit donc un seigneur, qui avoit dans l'étendue de son bailliage, l'administration de la justice, le commandement des armes & le maniement des finances. De ces trois prérogatives, il ne leur reste plus que le commandement du ban & de l'arriere-ban. Quant à l'administration de la justice, ce ne sont plus que des juges titulaires. Les sentences & les commissions s'expédient bien en leur nom : mais ce sont leurs lieutenans de robe qui rendent la justice. Les baillis des siéges particuliers ressortissans au bailliage général, ne sont proprement que les lieutenans de ceux-là. On distingue de ces baillis royaux, les baillis seigneuriaux par la dénomination de hauts-justiciers. Quelques-uns de ceux-ci ressortissent aux bailliages royaux, lesquels ressortissent au parlement ; mais il y a des baillis hauts-justiciers qui ressortissent nuement au parlement, tels sont les baillis des duchés-pairies. |
|
Béguine, Soeur Béguine | Nom donné à des religieuses des pays bas, qui sans prononcer de voeux vivent reclues dans des sortes de couvents ou chacune a son petit ménage à part. Nom qui a passé à des religieuses des Pays Bas, qui, sans être engagées par des voeux, mènent une vie fort régulière dans des lieux enclos par des murs, où chacune a sa petite maison, avec une église commune ; elles portent un voile blanc avec un habit gris blanc. | |
Berger | le berger, dans une ferme avait un statut particulier: il gagnait 150 livres par an et était nourri, logé et quelques bêtes du troupeau lui appartenait. | |
Badestamier ou badestamien | Ouvrier bonnetier qui tricotait les bas de laine, ou bas d'estame. L'estame était le fil de la quenouille, par extension le fil de laine qu'on employait pour fabriquer des bas, des bonnets, des gants, soit au tricot, soit au métier. Les gants, les bas, les bonnets ainsi filés s'appellaient gants d'estame, bas d'estame. -- L'estame désigne aussi une chaîne à tisser (métier à tisser). | |
Blatier ou Marchand blatier | Celui qui fait le commerce des blés en petit, et qui en vend au détail au marché. | |
Boiquillon, Bocquillon | Un boiquillon est un bucheron | |
C | ||
Cambier | Brasseur | |
Censiers | Ils étaient aussi appelés aussi fermiers ,laboureurs et ils possédaient une grosse charrue avec roues et versoir et des chevaux pour la tirer. Cela supposait évidemment une culture de 30-45 mesures environ,partie en propriété,partie en location. les plus hauts "cotisé" possédaient 40-50 mesures | |
Chasse-marée | Marchand voiturier spécialisé dans le transport de poissons et sa vente en détail. | |
Chasse Mulet, Chasse monnée | Valet Meunier,appele aussi Chasse-mulet,parce qu'il pousse devant lui le mulet charge de ble ou de farine | |
Couvreur d'escailles | Escaille signifie Ardoise. Couvreur d'Ardoises | |
Crespin, Crépin |
Nom de tous les outils et de toutes les marchandises qui servent au métier de cordonnier, excepté les cuirs. Nom du sac dans lequel tout cela est renfermé. Fig. Perdre tout son saint-crépin, perdre tout ce qu'on possède. Être dans la prison de Saint-Crépin, avoir des chaussures trop étroites et qui font mal. Saint Crépin, saint sous le patronage duquel était la confrérie des cordonniers, en latin Crispinus, diminutif de Crispus | |
D | ||
Famine, Disette de 1788-1789 | Dès le 13 juillet 1788 l'ile de France , la Picardie , la Thiérache et le Soissonnais avaient vu leur récolte ravagée par la grèle et l'on avait constaté que la moisson avait rendu moitié moins que les autres années et que le grain était de mauvaise qualité. Le froid commença dès le mois de septembre 1788 et atteibni un degré inoui. La rivière Oise gela si profondément que les poissons perrirent , les moulins stoppés, les arbres éclatés la semence périt dans la terre . c'est l'origine de la "révolte des blés" qui mit une partie de la France a feu et a sang et fut un des déclencheur de la Révolution. | |
E | ||
écangueur | Personne s'occupant du traitement des tiges et fibresde lin | |
écangueur ou écangleur de lin | Ouvrier qui écangue. Il broie puis il détache le lin, pour en retirer les fibres textiles au moyen d'un couperet appelé l'écang. | |
Egliseur | Voir MARGUILLIER, responsable des comptes et deniers d'une église. | |
Estame | L'estame était le fil de la quenouille, par extension le fil de laine qu'on employait pour fabriquer des bas, des bonnets, des gants, soit au tricot, soit au métier. Les gants, les bas, les bonnets ainsi filés s'appellaient gants d'estame, bas d'estame... L'estame désigne aussi une chaîne à tisser (métier à tisser). | |
F | ||
Famine de 1709-1710 | Achicourt 1708: 9 décès 1709: 42 décès 1710: 103 décès Camblain l'Abbé 1708: 5 décès 1709:7 décès 1710:160 décès essentiellement entre juillet et décembre . | |
Fabricant de pannes | Marchand de tuiles plates ou arrondies (pannes faîtières). Les pannes ou aussi panneresses sont des tuiles fabriquées par un panneressier ou fabricant de tuiles. | |
Fourboutiers | Personnes vivant habituellement dans les faubourgs d'une ville et qui viennent au marché vendre les petites productions de leur potager | |
frère |
Frères consanguins = frères par le père (mères différentes) Frère germains = mêmes père et mère Frères utérins = frères par la mère (pères différents) | |
Fretteur | Tailleur de Chanvre | |
Froc | Le froc est une grossière étoffe de laine. Le froctier est un fabricant de froc c'est à dire un tisserand. Par extension le nom a été donné aux vêtements du clergé. Pour un prêtre, quitter son état éclésiastique, c'était se "defroquer". | |
G | ||
Guerre de 1710, les Hollandais | L'armée de Hollande est venue s'installer dans la région d'Artois à partir de juillet 1710. | |
Gruyer | Surveillant des bois et étangs, garde forestier | |
H | ||
HUILLEUR, HUILLIER, HULIER, HOLLIEUR | Ces métiers englobent tous ceux qui fabriquaient de l'huile à partir des graines de colza . la culture du colza ou de l'oeillette et les moulins à huile étaient très répandus dans la région de Valenciennes aux 17ème et 18ème siècles | |
HOUPPIER | Ouvrier qui peigne la laine (houpper = peigner). | |
I | ||
J | ||
K | ||
L | ||
Laboureur | Le laboureur était l'ancêtre de notre cultivateur. Dans certaines régions telle la Picardie, il était très aisé. Il y a des familles entières de fermiers laboureurs qui possèdaient plusieurs hectares de cultures. Dans d'autres régions, il était simplement un paysan un peu plus aisé, mais propriétaire tout de même, car il louait son attelage. Le ménager est lui un journalier qui n'a pas d'attelage, qui se loue à la journée mais qui a pour faire vivre sa famille, un ménage, autrement dit un petit bout de terrain qu'il cultive pour sa subsistance. Le journalier ne possède rien que ses bras. Le laboureur cultive pour lui et vend le produit de son labour. Le ménager se vend et cultive pour faire vivre sa famille un petit bout de terrain. | |
M | ||
Manouvriers | Les manouvriers travaillaient de leurs mains; ils louaient leur travail à la journée (journaliers); ils gagnaient 10 sous l'hiver, 15 sous l'été et mangeaient généralement à la ferme | |
Maître égliseur, Marguillier |
Nicot, Thresor de la langue française (1606)-- Margueillier, Qui a la charge des choses qui sont dedans quelque lieu, comme un temple, ou autres, Tutelarius, AEditus.
Dictionnaire de L'Académie française, 1st Edition (1694) -- MARGUILLIER. s. m. Celuy qui a le maniement des deniers destinez pour la fabrique & oeuvre d'une Eglise. Il a esté Marguillier. les Marguilliers de la Paroisse. les anciens Marguilliers. le banc des Marguilliers. premier Marguillier. Marguillier d'honneur. Marguilliers comptables. faire des Marguilliers. Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762) -- MARGUILLIER. s.m. Celui qui a le soin de tout ce qui regarde la Fabrique & l'OEuvre d'une Paroisse, ou les affaires d'une Confrérie. | |
Ménagers | Ils cultivaient, en propriété ou en location,8 à 10 mesures chacun.Ils louaient leur travail aux censiers qui en échanges leur prêtaient leur attelage et leurs outils. vers 1750, beaucoup de manouvriers se mirent à exercer la profession de fabricant de lin, ils utilisaient un métier à tisser dans une des dépendances de leur maison. D'autres devinrent "fabricants" et "marchand de lin", à la fois producteur et négociant | |
Mode de Bretagne | Oncles et tantes à la mode de Bretagne : se dit des cousins germains des parents | |
Mulquinier | Ouvrier tisserand fabriquant des étoffes de batiste et linon. | |
Sénéchaussée et maréchaussée |
Après une organisation performante de l' ordre sous l'empire romain ,
le Moyen-Age apparaît comme le règne du désordre , des pillages et de la violence.
Il faudra attendre le XII siècle et le règne de Philippe-Auguste (1180-1223) pour
que se dessine les premiers contours d'une force de surveillance, du territoire et
l'application des décisions de justice. Avant son départ en croisade, ce monarque
confie au Grand Sénéchal, à ses adjoints, les sénéchaux royaux, et aux sergents
d'armes, le soin de réaliser les enquêtes, de procéder aux arrestations et de
veiller à l'ordre du royaume. C'est la sénéchaussée précurseur de notre gendarmerie actuelle. Après le meurtre du Grand Sénéchal durant la troisième croisade, Philippe-Auguste confie toutes ses missions aux connétables et à ses lieutenants les maréchaux. La maréchaussée remplace la sénéchaussée. Initialement chargée de missions de police et de justice pour contrôler les gens de guerre des bandes de pillards, la maréchaussée, efficace et redoutable, se voit confier en 1536 par François 1er, la connaissance « des crimes et délits de grands chemins », que leur auteur soit civil ou militaire. En 1670, Colbert principal ministre de Louis XIV renforce encore leur compétences avec pour priorité l'action hors des villes. | |
N | ||
Nortier, Noretier | Eleveur de bestiaux, vendeur de produits laitiers (expression du Nord ) | |
O | ||
Olieux | Voir Huillier | |
Oeillette | Ressemble à une sorte de pavot qui donnait une huile somnifère | |
P | ||
Passementier |
de passement; de passer: tissu de fils mêlés (or, argent, soie) servant de garniture). passementerie: ensemble des ouvrages de fil (passements, franges, galons) destinés à l'ornement des vêtements, des meubles | |
Poplicains, Publicains | Noms donnés aux catarhes dans le nord de la France. (JAD 2) | |
Q | ||
R | ||
Relevée |
| |
S | ||
Sergent à verge | Un sergent à verge (parfois écrit : sergans a verghes) était l'huissier d'audience porteur d'une verge ou d'un bâton qui précédait la cour | |
T | ||
Tayon | Grand père | |
Tallandier, taillandier. | Celui qui fabrique des outils qui servent à tailler, à couper, soit celui qui taille, qui coupe. Tailler (le verbe, issu du bas latin taliare) a donné: Taillant (1288), participe présent substantivé, qui désigne ce que l'usage moderne appelle "tranchant" (d'une lame). Il a probablement désigné en ancien français le tailleur. De taillant est dérivé le nom de métier Taillandier/Taillandière (1213), artisan qui fabrique des outils tranchants. De Taillant, on a fait Tallanderie (1422), qui a d'abord désigné des morceaux d'étoffe ainsi que le métier de tailleur. Il signifie ensuite "métier de taillandier" (1430) et désigne par métonymie les articles fabriqués (1581). | |
teilleur | ouvrier chargé du teillage du lin "qui consiste à séparer la chènevotte et la fibre en secouant fortement le lin broyé pour le débarasser des pellicules ligneuses" | |
Treilleur | Un treilleur est un tireur de péniche ou bateau. | |
U | ||
V | ||
Vannier |
Le verdier était le garde ou l'administateur d'un domaine forestier (ou d'une juridiction) que l'on appellait suivant l'époque et l'endroit, soit verderie, soit verdière. Jardinier ou officier des Eaux et Forêts (entre le Maître et le Gruyer) | |
Verdier, Verdin | "fabricant de vans", fin XIIIème; de van: sorte de panier à fond plat, large, muni de deux anses, qui sert à vanner c.a.d secouer dans un van, les grains, de façon à les nettoyer en les séparant de la paille, des poussières et des déchets) ; ouvrier qui travaille l'osier, le rotin, qui les tresse, pour la fabrication d'objets de vannerie | |
W | ||
X | ||
Y | ||
Z | ||